Le language universel divin

Que le livre puisse éclairer tous les êtres qui malgré avoir servi, aider et partager n’on pas reçu de reconnaissance pour leur contribution

Le language universel divin

Extrait du livre « Le language universel divin »

Auteur BÜLENT GARDIANOGLU

Traduction faite par GÖNÜL DEMIRKAPU

Le language universel divin

Préface (page 5)

Que le livre puisse éclairer tous les êtres qui malgré avoir servi, aider et partager n’on pas reçu de reconnaissance pour leur contribution.

INTRODUCTION (page 11)

Il y avait des choses qui ne tournaient pas rond dans ma vie. Je n’arrivais pas à vivre ou même m’approcher de la vie dont je rêvais. Je perdais le contrôle de tout. Malgré ma contribution aux gens, je ne recevais pas de reconnaissance. J’étais fatigué de me sentir comme quelqu’un tombant toujours en panne.

Malgré tous mes efforts, je ne suis pas parvenu à être « cette personne idéale » que les gens attendaient que je deviens. Je m’enfonçais jour après jour comme une voiture engouffrée dans la boue. Plus j’essayais de démarrer et d’accélérer plus je m’enfonçais. L’instant même que j’ai pris

conscience que j’attirais à moi mes peurs, mon éveil commença.

Chapitre 1 : L’éveil (page 13-24)

Je suis dans un sommeil profond.

« Je dors, veuillez ne pas déranger »

Avant mon éveil, j’ai appliqué dans ma vie tout ce dont m’avaient enseigné mes ancêtres.

J’ai été une bonne personne.

J’ai trouvé le job que mes parents attendaient de moi. A 8 heures du matin, je me rendais au boulot et le soir je rentrais chez moi.

J’ai fondé le foyer qu’on attendait de moi. J’ai travaillé avec acharnement, sans cesse, plus que quiconque. Je correspondais aux critères déterminé par la société de « bonne personne »

Sans hésitation, j’ai partagé mon abondance, ma main d’œuvre, mon amour, mon travail, tout ce dont je possédais.

Ainsi, s’écoulais ma vie mais j’essayais d’analyser ces petits détails de la vie.

Parfois, j’examinais les gens, puis je tentais de m’observer et j’avais ce dialogue interne avec moi-même

« Suis-je venu au monde, pour étudier afin d’obtenir un diplôme, sonner à toutes les portes avec ce diplôme afin de trouver un boulot et toute ma vie attendre l’approbation d’autrui, d’être pensionné et d’attendre la mort, je ne pouvais pas être venu au monde pour cela »

Malheureusement, j’écoutais plus certaines personnes que moi-même.

J’ai fait passé ces personnes avant moi dans ma

vie et puis, j’ai constaté que plus je valorisais ces gens, plus je me négligeais.Un jour je me suis posé cette question :

« Qu’est ce que tu fais pour toi-même ? La réponse fût : « Rien »

Je dois faire quelque chose pour moi, pensais-je ?

Peu après, je me suis rendu compte que toutes les phrases commençant par « Moi je » étaient mauvaise. La société a attribué le mot égoïste au gens utilisant le mot « moi je » Dans mon esprit être égoïste est mal, on m’a conditionné ainsi depuis mon enfance. Que vont penser les gens ? J’ai toujours eu peur de faire quelque chose pour moi, de peur de que vont penser les gens à mon sujet ? Faire quelque chose pour moi était mauvais dans mon esprit. Et j’ai continué

ma vie avec cette conviction. Je continuais à donner, à partager, à aider. Je pensais que donner était une sagesse. Par contre, oser demander, accepter ne faisait pas partie de mes conditionnements. J’ai continué à donner sans jamais rien demander. J’ai vécu ma vie dans cette spirale.

Un jour j’ai appris le décès d’une connaissance, cette nouvelle a déclenché en moi la question suivante « Pourquoi suis-je venu au monde » Quelques jours plus tard, ma routine avait de nouveau repris. Métro, boulot, dodo, visite des proches. Tout était bon pour ne pas rester avec moi-même. Je m’étais fait un maximum d’occupations. Je n’avais pas conscience que je me fuyais. J’ai eu recours comme toutes personnes endormies, à toutes les productions pouvant me faire sentir en sécurité. Ce qui importait c’était un boulot sécurisant ainsi qu’une pension garantie. J’étais une personne extrêmement dévoué à tous les niveaux de ma vie. Au boulot, j’étais toujours la personne arrivant avant tout le monde et sortant en dernier. Je contrôlais tout dans mon lieu de travail. Je vérifiais si les robinets étaient fermés, si la lumière était éteinte, afin d’éviter tout gaspillage.

Je ramassais les déchets que je voyais au sol. J’ai toujours été dans l’attente de ce soin de la part des autres. Je ne prenais en général pas de pause de midi ou alors juste 3 minutes était le moment que je m’accordais pour manger. Je me rappelle même que je me retenais le plus longtemps possible pour aller uriner. Le comble était que j’étais le moins bien rémunéré. Les gens qui ne prenait rien au sérieux, occupaient des postes plus élevés Toutes les fois où, je me révoltais intérieurement, je me désistais, scotché sur ma chaise avec ce manque de courage, submergé par mes peurs en me réconfortant avec le fait que j’avais un salaire garanti que je ne voulais pas perdre. J’avais toujours entendu mes proches dire, tais-toi, fais ton travail, peu importe se qui disent les autres, ce qui importe c’est de toucher ton salaire. Mes révoltes étaient très courtes. Je me réconfortais en me répétant sans cesse, cela n’importe peu, c’est tout ce que je peux faire, contentes-toi, il y a des gens dans des plus mauvaises situations. Et je me désistais. Ce que je me disais également c’était qu’actuellement tout le monde avait des soucis et que beaucoup

de gens vivaient ma situation. Je soulageais à ma façon ma conscience. Des années s’écoulèrent ainsi : « Tais-toi, assieds-toi, fais ton travail » me disais-je en essayant de m’endormir.

Dans ma vie, des livres ou des programmes tv à propos du développement personnel faisaient surface. Parfois je tombais sur des phrases sur internet comme : « Accorde-toi de l’importance, valorises toi, développes toi » Souvent j’effaçais ces paroles sans même les lire ou alors je zappais. Parfois cela me paraissait absurde et je me disais que c’était un piège à sous et que la vie ne pouvait pas être aussi facile. Est-ce que le remboursement de mes dettes allait disparaître si je pensais de façon positive ? Est-ce que la jalousie, le marmonnage de ma campagne allait s’arrêter ? Me disais-je. Il y avait les réalités de la vie je devais arrêter de rêver et écouter les paroles, les convictions de mon entourage. Je pensais que les riches étaient chanceux qu’ils réussissaient grâce à leur richesse ou grâce à leur piston. C’était ainsi pour beaucoup d’entre eux. Jour après jour, ma colère cachée vis-à-visde l’argent s’amplifiait.

Cette colère avait des répercussions dans ma vie privée.

En ce qui concerne ma vie privée, je me disais écrases-toi, contentes-toi. L’important était de mener la barque. Fonder un foyer, actuellement ce n’était pas facile. Dans chaque relation je me réconfortais en me disant, ce sont des choses courantes, et continuais à porter mon masque du bonheur à l’intérieur d’un grand ballon construit sur le mensonge.

Peu de temps après, j’allais vivre des situations difficiles me poussant dans l’impuissance et la pénurie d’argent. Je décidais alors de travailler plus afin de me sortir de cette situation. Plus j’essayais plus je m’enfonçais. J’étais dans un dévouement complet et pensait que le temps serait un remède. J’étais quelqu'un d’entêté . Je me disais « je sais, je peu le faire ». Pourtant parfois j’exécutais ce que me disais les autres sans réfléchir. Je me battais comme un soldat contre la vie, en me servant de ma jeunesse, de mon côté travailleur laborieux afin de sécuriser la tour de protection que j’avais bâti. Le vent soufflait toujours à contre sens, je

continuais à m’appliquer. Je pensais être un héro. Mon entêtement m’empêchais de faire marche arrière. J’étais malheureux, fatigué, désespéré, j’étais effondré depuis longtemps. Je continuais pourtant de porter mon masque de personne forte, heureux capable qui avait le contrôle de tout. Il y’avait tellement de choses auxquels je m’obstinais à ne pas accepter, pour lesquelles je me disais contentes-toi ! Maintenant, j’étais arrivé au point ou je pouvais me contenter et gérer quoi que se soit. Tout ce dont je tentais de contrôler m’échappait, j’avais perdu le contrôle, je criais intérieurement, mes cris de douleurs s’étaient transformé en colère. Cette colère amplifiée blessait tout mon entourage. Malgré, ce qu’on m’avait enseigné, mon état actuel n’était pas beau à voir. Je m’efforçais à ne pas perdre les masques que je portais. A l’intérieur de moi j’avais perdu tous les combats et continuais à faire semblant autour de moi en portant mes masques qui m’épuisaient.. Plus je me battais à conserver toutes ces choses matérielles, qui signifiaient la puissance dans mon esprit, plus une force extérieure invisible me bousculait, me frappait.

Mais qu’était-ce ? Je n’y comprenais rien ! Que se passait-il ? C’était une expérience incomprise, j’étais quelqu’un d’honnête, qui avais un cœur bienveillant, qui priait, qui camouflait ses chagrins afin de ne blesser personne, je correspondais à la personne idéale selon les critères de la société. Le bouleversement de ma vie que je contemplais m’était incompréhensible. Cela n’avait pas de sens. Le fait d’avoir travaillé sans répit n’avait pas suffit ! Je tenais mon masque fermement afin qu’il ne tombe pas ! Nous formions un duo ! Le moi « qui tentait de conserver son image forte et le moi qui hurlait intérieurement de douleur, prêt à exploser, qui était arrivé au point de saturation et qui criait « cela suffit ». De part mon entêtement, je choisis toujours la difficulté. C’est comme si j’avais à me prouver en réalisant l’impossible ce qui semblait difficile pour les autres. En essayant de me prouver aux autres, j’essayais d’obtenir leur reconnaissance, de les faire ressentir ma valeur et de me faire accepter.

La société turque avait ses croyances à propos de l’argent, ses phrases étaient devenues mes convictions. « L’argent, ça ne pousse pas dans les arbres » « Il faut se battre comme un lion pour gagner de l’argent » « L’argent ne s’obtient pas facilement » « La richesse ne s’acquiert pas en travaillant honnêtement ».

Je n’avais qu'à appliqué dans ma vie ce que l’on m’avait appris. Je voulais juste être aimé, c’est pourquoi, j’ai été la personne sage qu’on attendait que je sois. Étant convaincu que vivre pour soi était égoïste, j’avais choisis de vivre pour les autres.. Je réalisais que j’avais touché le fond ! « Un homme ne pleure pas !» m’avait-on enseigné ! Je n’ai pas pleuré! « Un homme est fort ! » m’avait-on dit. J’ai été fort !

« L’homme est le pilier de la maison ! » m’avait-on dit. J’ai été le pilier ! Mais finalement, ce pilier s’est fissuré !

Toutes ces gifles reçues de la vie, maintes fois, avaient épuisé cet homme fort et avait perdu le contrôle de sa vie, cela ressemblait à la chute des feuilles en automne. Je me sentais impuissant et seul, je pleurais dans mon lit, toutes les nuits, sans jamais le montrer. La vie était très difficile. Ce qu’on m’avait enseigné n’avait pas empêché ma chute libre.

J’ai voulu, quitter ce monde à plusieurs reprises. Je pensais être dans l’échec, inefficace, incapable et n’étant plus aimé. J’étais bon à rien, sans importance, sans valeur. Plus, j’émettais de la colère, plus les événements se répétaient, je revenais au point de départ , les résultats étaient identiques.

J’étais incapable au départ de comprendre ce qu’il m’arrivait. Il n’y avait plus rien à faire, j’avais touché le fond. Mon savoir ne servait à rien. Je n’avais nulle part où aller. J’ai été même jusqu’à me révolter à Dieu, malgré ma croyance.

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