Accepter 

« J’émets l’intention d’accepter sainement et avec aisance les gens et les événements vécus. » 

Accepter 

Extrait du Livre « Le language universel divin ». Page 53-70   

Auteur Bülent GARDIANOGLU  

Traduction faite par Gönül DEMIRKAPU 

 

 

Chapitre 4: Accepter 

Au début, j’éprouvais des difficultés à accepter. Je me percevais comme étant une bonne personne, et je percevais les gens qui m’avais porté préjudice comme étant de mauvaises personnes. Je laissais à Dieu le  soin de répondre à ceux qui m’avaient lésés. Que Dieu te punisse, disais-je. Je tentais constamment d’avoir raison. C’était important pour moi d’avoir raison. C’est après coup que je constatais ma peur d’être culpabilisé. C’était bizarre de constater que j’étais toujours mis en contact avec ce genre de personne. Ces personnes avaient toujours le dernier  mot et essayaient toujours d’être en droit. Ils se comportaient comme moi. Moi, je les culpabilisais constamment, ils étaient les mauvais moi, j’étais parmi les bonnes personnes. J’avais été éduqué avec des règles précises, des valeurs, des croyances. Je catégorisais les personnes dans ma tête comme personne bienveillante, personne honnête, personne honorable. Puis, il y’avait « les voleurs » « les menteurs » « les endommageurs ». Avec les années, je constatais que ces formats de gens existaient partout dans le monde. Beaucoup de philosophies et de religions parlaient de personnes bienveillantes et des personnes faisant du mal. J’avais cru avoir été une bonne personne. Je m’introspectais, je constatais que je n’avais pas été honnête à mon égard alors que je parlais d’honnêteté. Je jugeais les autres de menteurs, sans me demander si je m’étais menti ?  

Combien de fois, avais-je menti à moi même ? Je m’étais menti des années durant me servant de l’excuse de bonne personne. Les situations que j’avais vécues n’avaient pas été déclenchées au moment ou elles se manifestaient. Ces événements provenaient des pensées que j’avais semées auparavant. Je récoltais les fruits de mes semences. Quand les avais-je semé, des années auparavant. Il m’incombait maintenant d’accepter ce que j’avais semé consciemment ou inconsciemment. J’avais peut être moi aussi lésé des personnes consciemment ou inconsciemment.      J’avais pas notion du nombre de fois avoir lésé les autres, seul Dieu le sait. Me ventant avec orgueil de la bonne personne que je croyais être, combien de fois j’étais sorti de ce format que je m’étais approprié. Regardant en arrière, je réalisais que je parlais d’honnêteté comme beaucoup de personnes, mais je n’avais pas été honnête avec moi même. J’avais jugé les autres de menteur mais je m’étais menti de longues années.  

Cela faisait de longues années que je m’étais dis que j’allais commencer le sport, je ne pratiquais toujours pas de sport. Je voulais faire régime depuis de longues années, j’avais toujours pas commencé mon régime. Que des mensonges!  

Je réalisais que j’avais à me regarder dans le miroir et d’arrêter de me prendre pour une personne honnête en jugeant les autres constamment. Je ne jugeais pas, mon intention étais de me confronté à mon état d’être. Inconsciemment, je m’étais emprisonné dans les formats types que j’avais crée dans mon esprit. « Bon-mauvais », « Joli-laid », « Intelligent-bête », « Travailleur-fainéant  », « Riche-pauvre », « Réussi-échoué ». Je constatais quelque chose de nouveau, dès que mon esprit glissait dans ses formats de types de personne, je me retrouvais avec le format opposé au contraire. Je me rappelais d’une parole prononcée par soeur Thérèse. Soeur Thérèse avait reçue une demande de discours à faire à un groupe de pacifiste étant contre la guerre dans le monde. Sa réponse était intéressante, elle avait refusé de prendre place dans un groupe « contre » quelque chose mais elle avait ajouté pouvoir prendre place dans  « un groupe  paix ».  

J’avais constaté que plus j’étais contre une idée, plus cette idée s’intensifiait. C’est pourquoi, le temps était venu de me défaire de ses schémas type de format. J’étais en phase de pardon et d’acceptation, ce passage de cette phase demandait d’être dans un état neutre et d’accepter les gens tels qu’ils sont. Afin de me maintenir dans cet état de neutralité, que devais-je faire en premier.  

Comment pourrais-je m’accepter comme je suis me demandais-je?  

Je m’étais tout d’abord, confronté à moi- même pour pouvoir être dans un état neutre. J’avais accepté que j’avais attiré les événements vécus avec mes pensées. Cela avait été difficile. J’avais pris ma responsabilité et la responsabilité de mon vécu. Quoique faisaient les gens, au lieu de réagir je me demandais pourquoi j’avais attiré cela dans ma vie? 

Dans les premiers temps , j’utilisais ce filtre pour chaque incident. J’étais entrain de délirer en voulant examiner chaque chose. Je râlais constamment en disant « Etait-ce moi qui a attiré tout cela. ». Je réfléchissais à ce sujet. J’avais constaté que je vivais des choses soit avec les personnes proches, les gens que je valorisais, les personnes de contact, les personnes de partage. Comme disaient nos ancêtres, la pierre ne vient jamais de loin nos épreuves étaient avec les personnes proches. J’avais fait le pas afin d’accepter les gens comme ils étaient, surtout ceux avec lesquels j’avais vécu mes épreuves de vie. C’était un pas important pour moi. J’avais commencé à regarder la vie d’un angle différent, ce qui me semblait juste était faux, ce qui me semblait faux était juste, ce fut une prise de conscience. 

Notre religion, nous dit également la même chose avec les mots « Hayr », « Ser », « Bénéfique » « Maléfique ». Je commençais à me questionner à propos des gens qui m’entouraient de mon vécu en faisant le lien avec pensées. J’ai entrepris le travail suivant:                                                             

          -En ce qui concernait les mensonges : si quelqu’un me mentait, j’introspectais et me demandais pourquoi ai-je attiré cette personne dans ma vie ? Dans quel   domaine je me mentais ou mentais à autrui ? Je me suis ajusté.  

          -En ce qui concernait la valorisation : si quelqu’un ne connaissait pas ma valeur, je me demandais à qui j’avais fait la même ? À qui ne donnais-je pas de valeur ? Ou me donnais-je suffisamment de valeur ? Je retournais constamment à l’intérieur de moi- même. 

           -Concernant la jalousie: lorsque j’attirais une personne jalouse dans ma vie « quand étais-je jaloux ? » Ou me faisais-je des problèmes avec des jalousies crée avec mes pensées, je m’introspectais à nouveau.  

           -Concernant la compétition: y’avait-il quelqu’un qui ne me supportait pas au travail et qui était en compétition avec moi ? Dans quel domaine étais-je compétitif. Étais-je en compétition avec moi-même ?  

           -À propos de l’attention: Si mon partenaire était dans l’attente de l’attention. Je me demandais si j’étais en manque d’attention ? Étais-je suffisamment attentionné avec moi-même ? Me demandais-je ?  

           -Concernant les disputes: Si les gens qui étaient en face de moi me criaient ,s’il y’avait une tension « criais-je à cette personne intérieurement? À qui étais-je entrain de crier ? Étais-je en guerre avec moi-même ? » 

           -Concernant l’hyperactivité de mon enfant, était-il en  hyperactivité constante « Mes pensées étaient incessantes. ». C’est à dire en hyperactivité. Étais-je constamment entrain de penser et de ruminer ?  

           -En ce qui concernait les promesses non tenues : s’il y’avait une personne dans ma vie qui ne tenait pas ses promesses j’introspectais à l’intérieur de moi-même « quand, à qui ou à moi-même je n'avais pas tenu mes promesses. 

           -En ce qui concernait les craintes et les inquiétudes: est-ce que ma maman était inquiète à mon sujet « à quel niveau m’inquiétais-je pour mon avenir ou pour les personnes qui m’étaient chères. » j’essayais de lâcher cette attitude.  

           -Si mes êtres aimés ne m’accordaient pas de temps, je m’introspectais lorsque quelqu’un ne me consacrait pas de temps. Ou dans ma vie , ne m’accordais-je pas de temps?  

           -En ce qui touchait la responsabilité: s’il y’avait quelqu’un dans ma vie qui ne prenait pas ses responsabilités, à quel niveau je manquais dans ma prise de mes propres responsabilités.  

           -Au sujet de l’hypocrisie: s’il y’avait une personne angélique avec les autres et maléfique avec moi « quand étais-je hypocrite ou avec qui ? » me demandais-je. Portais-je un masque de bonheur alors qu’à l’intérieur j’étais malheureux ? Étais-je hypocrite dans ma relation avec moi-même. Je m’introspectais ainsi. 

           -En ce qui concernait l’avardise: y’avait-il une personne dans ma vie généreuse avec les autres et avarde avec moi. « m’arrivait-il d’être généreux avec les autres et avard avec moi-même ? Dans quelle circonstance m’étais-je mis en second plan? Quel était l’intensité de ma peur de manquer d’argent. 

           -Concernant les devoirs des enfants: si mon enfant ne faisait pas ses devoirs, je me demandais « Qu’avais-je reporté ou omis de faire mes devoirs dans ma vie ? J’avais choisi de montrer l’exemple en remplissant mes devoirs de vie, en abandonnant les hurlements. Cela portait ses fruits. En étant l’exemple de ce que je voulais voir chez mon enfant, l’enfant copie ce qu’il voit c’est plus efficace que la parole.   

 

Toutes mes introspections et mes questionnements m’avaient fait comprendre que les événements, s’éclaircissaient, mes ressentis s’intensifiaient plus. J’étais dans l’acceptation des autres et de moi-même. Je me libérais petit à petit du poids qui pesait sur mes épaules ?  

Quel beau sentiment !  

J’étais dans l’acceptation, j’attirais tout ce que je vivais, et je n’étais plus à la recherche d’un coupable. La différence entre l’ancien « Moi » et le nouveau « Moi » était de plus en plus notable après avoir commencé à pardonner et à accepter.  

« Merci mon Dieu, grâce à toi. » 

Jadis, je ne donnais pas de direction à ma vie, j’étais comme une branche portée par un fleuve agité. Tel des feuilles mortes emportées par le vent en automne. C’était agréable de constater qu’en pardonnant, en changeant ma façon de penser, ma vie avait commencé à changer.  

Auparavant, mon enfant ne faisait pas ses devoirs. Lorsque j’avais commencé à me consacré du temps, à entreprendre des choses pour moi-même, et à prendre ma responsabilité de vie, mon enfant commence à faire des choses pour elle même. Mainte fois, je lui avais demandé d’apporter ses devoirs et avions passés toute la nuit, sans avancer. Nous n’étions pas content de  cette situation. Elle me ressemblait, elle allait suivre mon exemple de se dévouer corps et âme aux services des autres en s’oubliant. En changeant cette destinée dans ma vie, j’avais changé la destinée de mon enfant. 

Je constatais que mon changement avait également changé les personnes dans ma vie. Le système fonctionnait ainsi ! 

Je m’étais finalement accepté. Cela était plus propre, plus sain et beau, plus serein, ce qui changeait également ma fréquence vibratoire. 

Je mérite le bonheur. 

Je mérite la paix.    

Je mérite la santé. 

Je m’accepte et m’aime comme je suis.  

J’accepte les gens et les aiment comme ils sont. 

Je suis en paix avec les gens et la vie. 

Je prends avec amour la responsabilité de ma vie.  

C’était des phrases que j’avais répétées maintes fois. Il fallait du temps pour mettre cette façon de penser dans mon esprit et mon mental cela  n’était pas facile. Trouver l’équilibre et l’accepter c’était plus propre, plus beau, plus paisible et sain énergiquement malgré cela, je vivais à nouveau certains empêchements. J’avais des pensées limitantes qui surgissaient dans ma tête tels que « Incapable » « Bon à rien » « Impuissant » « Sans valeur ». Je me sentais comme une victime. Par moment, tout devenait confus, je me sentais, supérieur aux autres et voyais les autres dans l’erreur. Il importait de me voir égal aux autres. Nul n’a plus ou moins de valeur que moi. Je devais abandonner de me voir être « Parfait » ou « Victime ».  

La richesse, la réussite, le titre d’une personne ne l’a rendait pas plus valorisé. Surtout, dans les yeux du créateur. J’avais commencé à accepté cela. Je m’allégeais avec l’acceptation des autres et de moi. Les événements que je vivais tombaient dans mes anciens filtres mentaux et jugements. Ce qui me renvoyait au point de départ, cela me fatiguais. Je tombais soudainement dans le piège de « j’ai raison, il a tort » 

La bonne question était « Que dois-je apprendre de cette situation ? » 

Dans les premiers temps, cela ne m’arrangeais pas !  

Force était de constater que j’avais attiré cela à moi afin de me connaitre et de mieux me cerner.  

Les gens qui me causaient des problèmes que j’avais étiqueté « mauvaise personne » je les avais attirés pour m’aider à voir mes ténèbres intérieurs cachés. Ils me reflétaient, tel un miroir. Cela avait attiré toute ma curiosité et j’avais ainsi entrepris des recherches.  

J’avais appris que les gens qui entraient dans ma vie, venaient me montrer une facette de moi dont je ne connaissais même pas l’existence, il remplissait le rôle d’un miroir. Par exemple, ma peur d’être accusé avait attiré dans ma vie, une personne qui allait m’accuser, un calomniateur. Quelle situation ! 

Je constatais que j’avais difficile à effacer ma confusion mentale. Je priais, je faisais mes rituels religieux, malgré cela mon mental était innondé de pensées positives et négatives. Je trouvais l’équilibre puis soudainement je tombais à nouveau en panne. En naviguant sur Internet, j’ai lu ceci :  

« - La voiture mise en vente dehors, t’appartient-elle? La personne qui priait répondit « Oui ».   Quel est son prix? Sept milles lires. Laissez-moi réfléchir dit-il. Tous les deux se sont mis à nouveau à prier. Peux-tu me la laisser à six milles lires au lieu de sept milles demanda-t-il à nouveau. Le propriétaire du véhicule, répondit : je viens de la vendre à six milles cinq cent lires à la personne qui se trouve de l’autre coté.  

C’était une bonne blague. Je ressemblais à cette personne. Je n’arrivais pas à concentrer ou focaliser mes pensées. Après cette constatation, je décidais de faire l’exercice suivant :  

J’inspirais profondément par  le nez et expirais, je répétais cela dix fois afin de trouver la concentration. Cela marchait. J’avais constaté dans mon quotidien que lorsque je respirais par la bouche à petite dose, les choses tournaient mal. Ainsi mes pertes de concentration avaient disparues en inversant la respiration buccale par la respiration avec le nez.  

Si seulement, avec la respiration la vie changeait facilement.  

Je choisis dorénavant d’inspirer et d’expirer par le nez, murmurais-je ?  

J’avais également recours à la méthode d’écrire sur une feuille blanche sans ligne, mes pensées négatives et de les brûler pour me libérer de cette confusion mentale. J’avais compris que je devais arrêter de me voir soit comme une personne parfaite soit comme une victime. J’étais ni supérieur ni inférieur à quiconque. Je commençais à accepter cela. 

« J’émets l’intention d’accepter sainement et avec aisance les gens et les événements vécus. »                                                                     

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